dimanche 14 mars 2010

Tu me manques.


Je ne sais pas si c'était très prudent de te laisser entrer.
C'est comme si je ne t'avais laissé qu'une petite place dans une grande pièce remplie de choses.
Tu avais commencé par y laisser tes bagages. D'abord ce fut temporaire, dans le creux d'un sourire. Puis tu t'es doucement installée, entre deux regards, t'appropriant le moindre recoin. Et tu as tout fait volé. Lors d'un baiser, tu as mis en pièce tout ce que les autres avaient laissé. Ne donnant plus de sens à cette pièce que par ta présence. Tu étais belle avec moi, comme si le monde ne tournait plus qu'autour de Nous.
Et tu as quitté les lieux...
Sans prévenir, sans un mot à ton départ. Tu es partie un matin, comme un discret passager qui s'éclipse lorsque la nuit est finie. Et tu as tout laissé, jusqu'au moindre souvenir. Du jour au lendemain, tu étais portée disparue.
J'étais seul et laissé-pour-compte. Ton parfum, prisonnier de ces murs, secouaient maintenant mes entrailles. Le seul fait de te savoir autre part enflammait mes souffrances, comme on jette de l'huile sur le feu.
Je n'ai rien touché, comme s'il restait un peu de Toi, un peu de tout ce qu'on a été. Alors je ne fais plus qu'espérer, un jour que tu me reviennes.
Et même si mes yeux ne te voient plus, mes oreilles ne t'entendent plus, tu es là. Tout le temps, auprès de mes pensées.

Come Back When You Can - Barcelona

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